A la découverte d’Alex Z

Publié le 11 février 2020 à 11h25

Un nouvel artiste est arrivé à la Galerie récemment, Alex Z. Il fallait donc vous le présenter !


Qui êtes-vous ?

Je m’appelle Alexandre ZAMMIT, j’ai 45 ans je suis né et j’ai grandi à Toulon. J’occupe un poste de manager Stratégique dans une entreprise à vocation sociale à laquelle je suis attaché.
L’écriture a toujours été un élément primordial dans mon quotidien. Très rapidement le tag est devenu une marque de fabrique, un moyen d’exister et de marquer de mon empreinte les murs des villes. Des tables du collège aux murs du lycée en passant par des espaces plus urbains, taguer pour « signer » puis par la suite pour « écrire » sont rapidement devenus essentiels.
Mon cursus universitaire a été dans cette même veine avec un diplôme de philosophie où l’écriture a encore joué un rôle important pour exprimer mes idées, mes émotions et ma vision sur la vie en général.

Comment est venues cette vocation ? Des inspirations ?

Attiré par la peinture, j’ai suivi des cours d’histoire de l’Art afin d’acquérir une connaissance plus académique mais l’urbain a toujours été présent. Mes sources d’inspirations vont de Robert et Sonia Delaunay à Dali en passant par Nicolas Poussin et des artistes urbains comme ANDRÉ SARAIVA dont j’adore le travail depuis ses premiers tags à Paris, Keith Haring, Speedy Graffito et la légende du graffiti MODE 2.

Comment se déroule le processus créatif ?

Je fonctionne beaucoup à l’envie. À l’idée, à l’évidence. Je fais peu d’ébauches si ce n’est sur les proportions, les couleurs et les formes arrivent souvent très vite.
La brique de verre a été un support que j’ai utilisé pour jouer avec la transparence. Je travaille également sur des vieux papiers, des toiles de plus ou moins grands formats et je suis en train de dévier des objets plus « exotiques » : enjoliveurs, portes de voitures, bidons et objets urbains…
Je travaille beaucoup à la bombe, au feutre Posca et à l’acrylique.
Aujourd’hui j’ai laissé mes baskets, mes sacs à dos et ma casquette de côté et profite d’une vision plus assagie de ce qui était jadis du « vandalisme » et qui s’expose désormais dans les Galeries. Je me demande toujours si la limite de l’art est le support en lui-même (j’ai eu un véritable choc quand la station du LOUVRE a été taguée à Paris en 1991 car je me suis demandé s’il était question d’art, de provocation pure et dure ou de vandalisme). En tout cas la maxime de Braque me suit depuis toujours : « L’art est fait pour troubler, la science rassure ».
Si jamais je parviens par le biais de mes créations de Street Art et Pop Art à faire ressentir une émotion, un souvenir, ou évoquer un plaisir … mon pari sera gagné.


Venez retrouver Alex Z et ses briques de verres dès maintenant a la Galerie Lisa, 23 Rue Pierre Semard, 83000 Toulon.